L'origine de la théorie des circuits résistifs est a mettre à l'actif des travaux de deux scientifiques : l'un allemand, Georg Simon Ohm (1787 - 1854), l'autre anglais, James Prescott Joule (1818 - 1889).
Georg Ohm réalisa une étude quantitative des conducteurs et s'aperçut qu'en modifiant ce conducteur la valeur du courant le traversant était modifiée. Il en déduisit que l'une des propriétés des éléments résistif est d'imposer la valeur du courant circulant dans le circuit.
Un résistor ou dipôle résistif s'oppose au passage du courant.
Il a pour fonction de réguler la circulation du courant électrique dans le circuit ou de régler la valeur de la tension électrique aux bornes d'un composant.
James Joule effectue des recherches sur la chaleur, et plus particulièrement sur l'énergie que dégage un conducteur traversé par un courant électrique. Cet effet d'échauffement, que l'on appellera plus tard l'effet Joule, est connu depuis longtemps, mais Joule est le premier a quantifier le phénomène.
Un résistor ou dipôle résisitif transforme l'énergie électrique absorbée en chaleur.
Dans la pratique, les résistors sont utilisés soit pour leur propriété "ohmique" de réglage ou régulation de la valeur de l'intensité du courant électrique ou de la tension, soit pour leur propriété thermique, liée à l'effet Joule, de dégager de la chaleur lorsqu'ils sont parcourus par un courant électrique.
Exemples :
Ces appareils servent à régler les grandeurs électriques (intensités ou tensions) intervenants dans un montage :
Ces appareils utilisent la propriété thermique des résistors. Par exemple, pour la lampe à incandescence, le filament est chauffé à blanc et rayonne ; un thermoplongeur permet de chauffer un liquide, un fer à repasser ou un four contient des résistances chauffantes ... :